Multiplus 2, microondulaures et charges commutables. Possible?

Le paramètre est ignoré car le Multiplus-II n’a pas de solution pour gérer la production dans cette situation.

Dans la documentation du Multiplus-II, il est écrit

Déplacement de fréquence
Lorsque les convertisseurs solaires sont connectés à la sortie CA du convertisseur/chargeur, l’énergie solaire excédentaire est utilisée pour recharger les batteries. Dès que la tension d’absorption est atteinte, le courant de charge se réduit et l’excédent est renvoyé dans le secteur. Si le secteur n’est pas disponible, le produit augmentera légèrement la fréquence CA pour réduire la puissance du convertisseur solaire.

Merci. Je comprends mieux. Donc ce paramètre ne sert que lorsqu’il n’y a pas de réseau. En effet si l’on met par exemple 2kW dans l’injection maximum dans le réseau, si l’on est en plein soleil, sans charge et batterie chargées, on se retrouve avec un excédent > 2kw que le multiplus2 va injecter dans le réseau cra il n’a pas d’autres solution.

Merci pour ce commentaire. Je pense que pour les pertes cela revient un peu au même si l’on évite d’utiliser des tension trop grandes par sécurité et que l’on reste vers 230v. Il y a des arguments pour et contre les micro-onduleurs. Je suis parti sur cette option. Bien sûr les diamètres des câbles seront adaptés à ma situation.

Quentin, est-ce qu’à votre avis je pourrais dans un premier temps faire l’installation suivante :

  • 18 PV avec micro-onduleurs en parallèle pour avoir au maximum 18x325=5,8kw
  • mettre la sortie des MO sur l’entrée du tableau électrique
  • Relier Enedis à l’entrée de ce tableau avec un abonnement 6kVA
  • Mettre un micro-controleur pour gérer les charges facultatives de ce tableau de telle sorte à ne les activer pendant la journée que si le courant venant d’enedis reste voisin de 0 avant et après leur activation. Et à les désactiver quand ce courant passe au-dessus d’un seuil. Avec une désactivation par défaut.
  • Le tout avec les protections habituelles (terre, foudre, intensité, différentiel…).
    En cas d’erreur le compteur disjonctera. Par ailleurs la réinjection sera au maximum de 5,8 kW.
    Bien entendu, je ne pourrai pas bénéficier des batteries la nuit ni d’un fonctionnement a minima en cas de coupure enedis, cas où les MO s’arrêteront tout seuls.
    Merci de me donner votre avis.

Ce projet tient la route.

Thierry a raison. Si tu veux une grosse installation avec un dispositif de stockage, les micro-onduleurs ne sont probablement pas la meilleure solution.

Tu pourrais mettre un MPPT RS 450-200 avec 32 panneaux 400Wc pour tirer au maximum 11,5kWh à partir des panneaux, stocker l’énergie avec 15kWh de batterie minimum (plus recommandé) et alimenter le bâtiment avec un Multiplus-II 8 ou 10kVA. Ceci solutionne également le problème de la limite d’injection qui est toujours contrôlée par le Multiplus-II.

:+1::+1: je suis d’accord, en plus cela éviterait la perte de la conversion AC vers DC puis DC vers AC.

Merci pour votre temps et vos réponses. Je vois beaucoup mieux les contraintes et les possibilités techniques. J’ai bien compris l’intérêt d’utiliser la production DC des PV. Je continue cependant l’idée initiale avec ce qui suit, qui n’est possible facilement qu’avec des micro-onduleurs.

Est-ce que je pourrais, dans un deuxième temps, augmenter le nombre de PV +MO tout en gardant le schéma précédent (connexion direct des PV + MO sur le tableau avec commutation automatique de charges) ? La contrainte étant de ne pas dépasser 6kW de réinjection, je pourrais ajouter par exemple 14 PV + MO avec un dispositif de commutation pour ces 14 PV, toujours sous le contrôle du microcontroleur. Le contrôle pourrait être du genre :

a) injection dans enedis =0 => alors la connexion des 14 PV pourrait être utile pour des charges facultatives => connexion des 14 PV supplémentaires qui ne pourront pas atteindre 6kVA de réinjection car 14x325=4,5kw

b) injection dans enedis atteint 6kw => la connexion des 14 PV devient inutile => déconnexion des 14 PV => on revient avec 18 PV actifs avec une réinjection maximum de 18x325=5,8 kw.

Cela demande simplement de tirer 2 câbles sur 50m au lieu d’un, de mettre des interrupteurs pilotables et des interrupteurs manuels de sécurité.

Si ce deuxième temps est possible, je vais réfléchir à l’ajout d’une petite batterie avec un onduleur chargeur de telle sorte à satisfaire la norme VDE 0126 (pas de réinjection si coupure réseau) et à éviter qu’il n’explose en cas de coupure réseau. Pour, par exemple, alimenter les pompes de la chaudière à bûches et la box en cas de coupure enedis. A moins que vous ne voyez déjà comment faire…

Quitte à me répéter.

Si tu augmentes la capacité des micro-onduleurs, tu diminues ta capacité à mettre un onduleur raccordé à des batteries car la somme ne peut dépasser la capacité de ton raccordement, 12kVA. Selon moi, avec des micro-onduleurs, le bon compromis serait 7kVA de micro-onduleurs (ou autres onduleurs AC) et un Multiplus-II 5kVA pour stocker et alimenter.

Si veux plus de capacité de production et un dispositif de stockage, il faut que tu prévois d’avoir tout ou une partie de la production en DC raccordé aux batteries.

Si, dans un deuxième temps, tu ajoutes des panneaux et des micro-onduleurs, en mettant des interrupteurs pilotables ou manuels pour gérer la production, tu te compliques la vie. Avec la passerelle Enphase, pour autant que tu utilises les produits de cette marque et qu’ils soient compatibles entre eux, il suffit de définir la limite d’injection dans les paramètres de la passerelle.

Tu parles d’un contrôle par microcontrôleur. Parles-tu d’un Cerbo ou envisages-tu une solution faite maison ?

Tu parles de mettre au total 18+14 panneaux avec micro-onduleurs. As-tu évaluer le coût de 32 micro-onduleurs par rapport au coût d’un seul Multiplus RS 450|200 ?

Merci. Je ne m’intéresse au photovoltaïque que depuis 15 jours. Donc je débute. Merci bien d’être patient.

Une première question pour y voir plus clair : avec un abonnement de 6kVA ou plus, on peut mettre 18 PV+MO sur le tableau directement car on ne va pas réinjecter plus de 6kw. Pourquoi ne peut-on pas rajouter d’autres PV+MO, si l’on contrôle leur connexion pour être certain de ne pas réinjecter plus 6kW ? Il doit y avoir une autre raison que je ne connais pas pour dire que la puissance des PV ne doit pas dépasser celle de l’abonnement. Laquelle ? C’est une règle imposée par enedis ? Au besoin, je prendrai un abonnement 12kVA. Donc de toute manière, il y a une solution simple.

Si cet ajout de 14 PV+MO (donc 32 en tout) est possible, j’aurai déjà beaucoup avancé. Je verrai après 1) comment avoir une solution électrique de secours en cas de coupure enedis. Il doit bien y avoir une solution simple, et 2) comment optimiser le coût, par exemple en travaillant tout ou partie en DC.

Je trouve que vouloir moduler le nombre de PV connectés et les charges est logique car le solaire est très variable, pendant la journée et entre les saisons, comme le sont les besoins.

A propos de la régulation, il y a plusieurs possibilités. Je n’ai pas choisi. Je suis loin d’en être là.

Je n’ai jamais dit que la puissance installée ne peut pas dépasser la puissance d’abonnement mais la puissance de raccordement.

L’abonnement, c’est le fournisseur d’énergie (par exemple EDF).
Le raccordement, c’est le gestionnaire de réseau (Enedis).

Pour le résidentiel en France métropolitaine, il n’y a que 2 possibilités de raccordement :

  • Monophasé 12kVA (sauf quelques anciennes installations en 18kVA)
  • Triphasé 36kVA

Tu peux mettre autant de micro-onduleurs que tu veux (dans la limite des 12kVA de ton raccordement) à condition d’avoir une solution automatisée de bridage en injection. Je ne pense pas qu’une solution manuelle soit acceptée même si la responsabilité repose uniquement sur le producteur. En cas de dépassement, le gestionnaire de réseau pourrait t’embêter car tu ne respectes pas le Contrat d’Accès et d’Exploitation (CAE) allant jusqu’à l’interdiction d’injecter voire la suspension du raccordement. Injecter sur le réseau nécessite un accord et un contrat avec ton gestionnaire de réseau qui exige la conformité. Toute modification de l’installation doit être notifiée au gestionnaire de réseau qui révisera l’autorisation et le contrat.

Le solaire est extrêmement variable pouvant passer du plein jour à la pleine nuit et inversement en quelques instant lors d’une éclipse. Plus couramment, de simples nuages peuvent très rapidement faire chuter la production qui remontera aussi vite dès qu’ils seront passés. Aussi, des systèmes automatisés de contrôle de la production sont nécessaires pour garantir le respect de la limite d’injection.

Pour des micro-onduleurs de chez Enphase, la passerelle (obligatoire) permet de gérer automatiquement la limite d’injection sur le réseau.
Un onduleur Multiplus-II avec le Cerbo et des panneaux raccordées en DC permet de gérer automatiquement la limite d’injection sur le réseau.
Un mix de produits de différentes marques peut rendre la gestion de la limite d’injection sur le réseau compliquée.

Micro-onduleurs Enphase + onduleur Multiplus-II avec Cerbo et batteries (et panneaux DC) : OK si c’est bien paramétré.

Avec Enphase, il faut une à deux minutes avant que les panneaux se remettent à produire après une coupure d’électricité. Donc, vouloir gérer la production en coupant l’électricité ne sera jamais efficace.

Merci. Vous êtes très compétent. Je découvre ce raccordement à 12kVA. Je découvre aussi la nécessité d’une passerelle que j’ignorais totalement. Très utile.

Et d’ailleurs d’où vient cette limite de puissance en PV < puissance du raccordement ? Pour ne pas risquer de griller les fusibles en amont ?

Je comprends aussi que l’on peut mettre des PV directement sur le tableau électrique à condition 1) de ne pas dépasser les 12 kW et 2) d’avoir une limitation automatique de la réinjection pour ne pas dépasser 6kW de réinjection. Je comprends qu’une limitation maison et automatique n’est pas idéal, mais cela devrait fonctionner.

Une première question naïve : avec un abonnement 6kVA et des PV pour plus de 6kw (par exemple 25 PV + MO), est-ce que, en plus d’un système de contrôle automatisé de la réinjection (par déconnexion de PV), un simple fusible, par exemple de 20A (FF, F, T ?) sur la phase de l’entrée réseau, ne permettrait pas aussi de limiter la réinjection au cas d’une erreur du contrôle automatique ? Avec bien entendu la nécessité d’un réarmement manuel.

Une autre question naïve : je pourrais peut-être avoir un petit système Victron pour maison autonome, de disons 1kW, que je pourrais brancher manuellement en cas de coupure réseau, après bien sûr avoir déconnecté manuellement le réseau. Avec des PV en DC spécifiques à ce système. Juste pour éviter l’arrêt des pompes de la chaudière bûche lors d’une flambée. Et en le déconnectant lors du retour du réseau.

Honnêtement, je ne sais plus dans quel texte (règlement, décret, loi, …) il est écrit qu’en revente du surplus la limite est fixée à 6kVA en injection. Il suffit de faire un essai de demande de raccordement pour une nouvelle installation photovoltaïque sur le site d’Enedis pour voir qu’on ne peut pas encoder plus que 6kVA en injection.

Le site d’Enedis étant en panne ou en maintenance, je n’ai pas pu prendre une capture d’écran.

Qu’entends-tu par mettre les panneaux photovoltaïques directement sur le tableau électrique ? Pour un système à base de micro-onduleurs, il faut respecter ce que le fabricant préconise. Pour Enphase, il faut pour chaque Q-Cable, un Q-Relay et un disjoncteur 20A, plus un disjoncteur 2A pour la passerelle, un parafoudre et un différentiel.

Non, un simple disjoncteur 20A (pas de fusible) ne peut pas être placé pour limiter l’injection sur le réseau car, dans l’autre sens, il limiterait ta consommation à 20A.

J’ai le sentiment que tu ne comprends pas suffisamment le fonctionnement d’une installation électrique. Je te conseille vivement de te faire aider par un électricien ou de prendre le temps afin de bien tout comprendre avant de te lancer seul dans cette aventure.

quelques petites remarques :
1 la limitation des 6kVA est une contrainte réseau qui impose de passer en tri si on dépasse cette valeur.

2 je ne connais pas d’installation ayant des contrainte spécifique qui imposerait d’utiliser seulement des micros onduleurs qui je le répétés sont a mon gouts une des plus mauvaise solution pour ce genre de projet.

3 je suis d’accord avec quentin, même si au premier abord le système peut semblé sur certain point simple, cela nécessite une bonne base elec pour avoir un système corect et fiable dans le temps, dans votre cas je vous conseille fortement de passer par un professionel car si vous avez autant de question a ce jour je n’imagine même pas ce que cela va être quand vous serez devent le pc pour faire la programmation !

Merci. Ce qui m’importe c’est d’envisager les différents scenarios possibles pour seulement ensuite choisir. J’ai à peu près compris le scénario classique avec un gros onduleur hybrides. Je ne connaissais pas ce dernier nom il y a encore 3 semaines. Dans ce scénario 1 il n’y pas grand chose à faire à part payer, installer et paramétrer.

Sauf que, dans ce scénario 1, sans revente, en autoconstruction, je ne suis pas sûr d’avoir le droit d’installer un onduleur hybride de plus de 6kW car alors la réinjection pourrait dépasser ces 6kW : plein soleil en été, pas de charge et batteries pleines, où va la puissance des PV ? dans le réseau ? Mais dans ce cas on va dépasser 6kVA de réinjection. C’est faux ?

Maintenant je cherche à approfondir le scénario 2 sans un gros onduleur hybride mais avec une connexion “directe” (voir ci-dessous) des PV+MO, et en plus un petit système autonome en cas de coupure enedis pour alimenter les pompes de la chaudière à bûches, ce qui est très sensible car une coupure réseau lors d’une flambée ferait trop chauffer l’eau.

En parcourant des forum et internet, il semble bien que la réinjection maximum est de 6 kVA en monophasé, sans revente pour les autoconstructions. Donc en 230v, 26A.

Donc un fusible de 25A devrait permettre de s’assurer, en dernier recours, que l’on ne dépasse pas la limite. Évidemment que cela va limiter la puissance dans l’autre sens mais avec un abonnement 6kVA, ça convient. Ce fusible est juste une sécurité en cas de dysfonctionnement du limiteur de réinjection par la déconnexion de PV via un micro-controleur. C’est idiot ?

“Directement sur le tableau” est un raccourci pour dire que la sortie des PV+Mo sera branchée sur l’alimentation du tableau, et non via un onduleur hybride, à travers ce qui est nécessaire pour la sécurité et en tenant compte de ce qui est recommandé par les constructeurs.

Je ne vois pas pourquoi le scenario des x PV+MO (un peu moins de 6kW ac maximum) sur le tableau, plus y PV+MO (environ 4kW ac maximum) commutées automatiquement, avec des charges permanentes et des charges facultatives commutées aussi automatiquement (pour éviter de tirer sur le réseau) ne fonctionnerait pas. Tout en s’assurant automatiquement de ne pas réinjecter plus de 6kVA et de couper les PV en cas de coupure réseau (ce qui est assuré par les MO). Le tout, en respectant les recommandations des constructeurs et les règles de bases de l’électricité. Avec, de plus, un petit système autonome connecté (de manière manuelle ou automatique) en cas de coupure réseau et seulement après déconnexion de toute l’installation du réseau, pour ne pas avoir de problème au retour du réseau. Ce système autonome n’alimenterait que certaines charges sensibles après déconnexion des autres. Si ce principe est correct, il ne me restera plus qu’à choisir l’un des 2 scénarios et à faire le schéma avec tous les détails. Pour l’instant je n’ai pas de préférence entre les 2 scénarios. Le scénario 2 demande des capteurs, des contacteurs et un peu d’automatisme, mais ça je n’en ai pas peur.

Je me demande si ce scénario 2 n’est pas finalement le seul permettant, sans revente et en autoconstruction, d’être entre 6 et 12 kW de PV sans risquer de réinjecter plus de 6 kVA. Votre avis ?

Bonjour,

Je ne suis pas électricien et quand j’ai démarré mon projet d’autoconsommation, on m’a proposé directement du matériel Victron (ce qui fait de mieux actuellement).

J’avais comme vous énormément de question sur l’installation des PV et notamment d’utiliser des onduleurs chinois qu’on trouve sur tous les sites marchands français.

Pour vous indiquer que je suis partie sur un système EasySolar II avec un système de batterie Pylontech 10.5kwh et un 10 panneaux de 425watt sans réinjection.

A vous lire, j’ai l’impression que votre problème ce situe sur la réinjection (dites moi si je me trompe), hors il faut bien comprendre qu’avec un EasySolar II ou un Multiplus II et un ou plusieurs MPPT vous pouvez brider cette injection, l’exemple le plus simple l’arrivée d’eau sur votre tuyau, si vous le fermer l’eau n’est pas consommé et bloqué, par contre si vous ouvrez le tuyau celle-ci est consommé instantanément.

Dans mon cas, au départ j’avais un installer 4 panneaux a brancher sur une prise, sur celle-ci j’avais un CACSI de 425wc.

A l’heure actuelle, je bride cette installation de 4.2kwc a 400w de réinjection, si bien que le mppt ne réinjecte que ceux qui est consommé a instant T.

Ici le réseau EDF arrive sur l’AC IN et mon tableau général et sur l’ACOUT1, l’avantage c’est que cela suit votre consommation en limitant la réinjection vers le réseau, et le deuxième avantage a l’inverse si vous avez de gros consommation et que les 5Kva ne suffisent pas, il peux aussi envoyer la puissance de votre abonnement EDF en plus, soit 5KVA produit par les panneaux + les 6Kva (dans mon cas d’abonnement EDF), soit 11KVa au total.

Cordialement,

Je comprends que dans votre installation vous avez 4,2 kWc. Donc de toute manière vous n’allez jamais dépasser 6kVA de réinjection.

Ce que je ne comprends pas c’est ce que devient l’énergie des PV. En été en plein soleil les batteries pleines, avec du réseau et sans charges sur votre système, où va l’énergie produites par les PV ? Il semble que cette énergie aille sur le réseau, sans tenir compte des paramètres de l’onduleur. C’est peut-être faux. En tout cas si c’est exact, alors, dans ce cas, l’onduleur va réinjecter ce que produisent les PV. Et donc si l’on a plus de 6kW de PV, on risque de réinjecter plus de 6kVA dans le réseau. J’aimerais bien avoir tort. Il me manque une explication.

Elle ne va nulle part, elle n’est pas produite, c’est comme quand vous ouvrez votre robinet, c’est le même principe.

Même si j’avais plus de 6Kwc, je pourrais limiter l’injection a cette valeur via le GX et cela fonctionne très bien. comme indiquez plus haut si vous utilisiez des micro-onduleurs vous avez la perte de conversion DC => AC pour les batteries (et je crois qu’elle n’est pas négligeable, les spécialistes répondrons, si il le peuvent)

Ce que je comprends et que si vous aviez des micro onduleurs cela serait beaucoup plus compliqué, si vous aviez une coupure EDF et imaginons que votre onduleur ne fasse pas le frequency shift (attention je parle bien de les relier après l’AC-OUT1), la ca serait beaucoup plus problématique, car l’énergie produite par les micro-onduleurs sans EDF pourrait faire des dégâts électriques important, c’est pour cela qu’il ne fonctionne que si vous avez du réseau EDF, et ce ne serait pas judicieux de tenter de les faires fonctionner hors réseau.

La production d’un PV dépend de la tension à ses bornes. Par défaut, un MPPT cherche la tension pour avoir la meilleure production. Mais si le MPPT constate que la tension en sortie monte, il va changer la tension côté PV pour brider la production voir l’annuler complètement.

Principe du MPPT.

Excellente réponse. Donc c’est le MPPT de l’onduleur qui régule la production des PV quand celle-ci est trop grande pour son utilisation (charges des batteries, alimentation des charges et, éventuellement, réinjection).

Dans le cas de PV avec micro-onduleurs branchés sur le réseau ac, donc sans onduleur central, ni batteries, il n’y a alors aucune régulation ? Les PV produisent toujours au maximum selon le MPPT des micro-onduleurs et le surplus non consommé de l’installation est injecté dans le réseau ?

Je pense que certains micro-onduleurs sont commandables à distance mais je ne connais pas vraiment le sujet. D’une manière générale, l’usage des onduleurs, micro ou pas, n’est pas recommandé par Victron pour les petites installations. Surtout, avant de partir sur des solutions techniques particulières, il faut bien réfléchir à l’objectif global.

Mettre des dizaines de milliers d’euros dans une installation qui permet d’économiser 100 euros par mois?