Merci. Ce qui m’importe c’est d’envisager les différents scenarios possibles pour seulement ensuite choisir. J’ai à peu près compris le scénario classique avec un gros onduleur hybrides. Je ne connaissais pas ce dernier nom il y a encore 3 semaines. Dans ce scénario 1 il n’y pas grand chose à faire à part payer, installer et paramétrer.
Sauf que, dans ce scénario 1, sans revente, en autoconstruction, je ne suis pas sûr d’avoir le droit d’installer un onduleur hybride de plus de 6kW car alors la réinjection pourrait dépasser ces 6kW : plein soleil en été, pas de charge et batteries pleines, où va la puissance des PV ? dans le réseau ? Mais dans ce cas on va dépasser 6kVA de réinjection. C’est faux ?
Maintenant je cherche à approfondir le scénario 2 sans un gros onduleur hybride mais avec une connexion “directe” (voir ci-dessous) des PV+MO, et en plus un petit système autonome en cas de coupure enedis pour alimenter les pompes de la chaudière à bûches, ce qui est très sensible car une coupure réseau lors d’une flambée ferait trop chauffer l’eau.
En parcourant des forum et internet, il semble bien que la réinjection maximum est de 6 kVA en monophasé, sans revente pour les autoconstructions. Donc en 230v, 26A.
Donc un fusible de 25A devrait permettre de s’assurer, en dernier recours, que l’on ne dépasse pas la limite. Évidemment que cela va limiter la puissance dans l’autre sens mais avec un abonnement 6kVA, ça convient. Ce fusible est juste une sécurité en cas de dysfonctionnement du limiteur de réinjection par la déconnexion de PV via un micro-controleur. C’est idiot ?
“Directement sur le tableau” est un raccourci pour dire que la sortie des PV+Mo sera branchée sur l’alimentation du tableau, et non via un onduleur hybride, à travers ce qui est nécessaire pour la sécurité et en tenant compte de ce qui est recommandé par les constructeurs.
Je ne vois pas pourquoi le scenario des x PV+MO (un peu moins de 6kW ac maximum) sur le tableau, plus y PV+MO (environ 4kW ac maximum) commutées automatiquement, avec des charges permanentes et des charges facultatives commutées aussi automatiquement (pour éviter de tirer sur le réseau) ne fonctionnerait pas. Tout en s’assurant automatiquement de ne pas réinjecter plus de 6kVA et de couper les PV en cas de coupure réseau (ce qui est assuré par les MO). Le tout, en respectant les recommandations des constructeurs et les règles de bases de l’électricité. Avec, de plus, un petit système autonome connecté (de manière manuelle ou automatique) en cas de coupure réseau et seulement après déconnexion de toute l’installation du réseau, pour ne pas avoir de problème au retour du réseau. Ce système autonome n’alimenterait que certaines charges sensibles après déconnexion des autres. Si ce principe est correct, il ne me restera plus qu’à choisir l’un des 2 scénarios et à faire le schéma avec tous les détails. Pour l’instant je n’ai pas de préférence entre les 2 scénarios. Le scénario 2 demande des capteurs, des contacteurs et un peu d’automatisme, mais ça je n’en ai pas peur.
Je me demande si ce scénario 2 n’est pas finalement le seul permettant, sans revente et en autoconstruction, d’être entre 6 et 12 kW de PV sans risquer de réinjecter plus de 6 kVA. Votre avis ?